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Paroles et musiques : Axel Chill


A l’infini


J’avoue, c’est ta lumière qui a filtré ce lundi
Toute la soie de mes paupières endolories
Dès lors, j’ai rouvert les persiennes de mon ennui
Car te voir y lire une scène c’était joli

Et la vie dans tout ça
Puisqu’il s’agit de nos vies
Ont-elles l’art de vieillir ensemble
Où qui se ressemble s’assemble à l’infini

J’avoue. C’est ta peau et nos étreintes en habits
Qui m’ont fait comprendre le mot harmonie
D’ailleurs, je tire mon chapeau à nos deux corps étourdis
Qui ont su attendre l’écho de notre oui

Et la vie dans tout ça
Puisqu’il s’agit de nos vies
Doit-on les habiller de tendre
Ou bien les passer à s’attendre à l’infini
Vont-elles souffrir elle contre elle
Ou bien se caresser les ailes à l’infini

J’avoue. C’est ton être qui m’a sans doute ébloui
Lorsque j’ai rouvert la fenêtre de mes envies
J’avoue. C’est ton âme. Un seul geste m’a suffit
Ces choses-là tu sais, c’est ma came. C’est ma vie

Et ma vie dans tout ça
Puisque c’est de cela qu’il s’agit
Est-elle l’artiste du drame
D’un homme dont tu serais la femme à l’infini
Si c’est ainsi je vais combattre
Et pour ton cœur je vais me battre à l’infini

Tous ces maux que je cache
Sous cette amie mélodie
C’est autant de mots qu’on s’arrache
Pour autant de mots qu’on attache à l’infini

Et puis la vie dans tout ça
Et si ce n’était qu’une comédie
Même si ce n’était que de l’amour vache
Je veux bien prendre des coups de cravache à l’infini

J’avoue. C’est l’amour qui me pousse à te le dire
Mais, c’est la première fois que j’aime à en mourir



Le destin

Je fais confiance à mon destin
À ce vent qui parfume
L'instant qui se résume
A l'instinct
Quand je le sens mourir demain
Il renaît d'une source
Et jamais ne rebrousse
Son chemin

Je fais confiance à mon destin
De l'inconnu mon point de mire
Et des rêves à n'en plus finir

Je n'ai pas envie, pas besoin
De savoir où le sort
Me mènera encore
Ce matin
J'enlacerai la nuit qui vient
Que pourrais-je d'autre faire
De ces bras grands ouverts
C'est certain

Je fais confiance à mon destin
De l'inconnu mon point de mire
Et des rêves à n'en plus finir

Je fais confiance à mon destin
Je goute à ses promesses
Avant qu'il ne me laisse
Sur ma faim
Si je prends la vie comme elle vient
J'aurai sans doute alors
De l'amour et de l'or
Dans les mains

Je fais confiance à mon destin
De l'inconnu mon point de mire
Et des rêves à n'en plus finir



Comme personne

Comme un ami, un amour
Le point de départ
D'un aller pour toujours
Une belle histoire
Dont le fil est si doux
Qu'on y reste des heures
À se parler de nous
En douceur

On se donne la main
Comme on se ressemble
On est parti de rien
Et tout nous rassemble
Je ne pèse plus un gramme
Même si j'en fais des tonnes
Quand tu berces mon âme
Comme personne

J'ai la peau qui résonne
Lorsque tu emprisonnes
Le plus heureux des Hommes
Dans tes bras
Je suis comme personne

Qu'est-ce qu'on vit
Qu'est-ce qu'on est bien
Et quelle insouciance
Aujourd'hui pour demain
Je saisi la chance
De fleurir à l'abri
Ce bouquet d'immortelles
Absolu, infini, éternel

Un cadeau du présent
Pour tout l'avenir
Un baiser sur le temps
Pour le souvenir
Et depuis chaque jour
Cette magie m'étonne
Mon ami, mon amour
Comme personne

J'ai la peau qui résonne
Lorsque tu emprisonnes
Le plus heureux des Hommes
Dans tes bras
Je suis comme personne

Personne ne saura jamais mieux
Que toi si c'est à Dieu
Que je dois ma personne
Le plus heureux des Hommes
Dans tes bras je suis comme…personne

J'ai la peau qui résonne
Lorsque tu emprisonnes
Le plus heureux des Hommes
Dans tes bras je suis
Comme personne

 

Loin


Loin
Pour le temps qu’il me reste
Emprunter les chemins
De traverse

Loin
L’étoile inaccessible
Celle qui me revient
Comme elle brille...au loin

Les hommes ont des envies de merveilles
Envie d’émerveiller
Et pourquoi pas s’offrir le soleil
Sourire ensoleillé
S’enfuir au soleil
Et mourir ensoleillé

Loin
Je t’aime et je m’incline
Et si tu me rejoins
Fais-moi signe

Les hommes ont des envies de merveilles
Envie d’émerveiller
Et pourquoi pas s’offrir le soleil
Sourire ensoleillé
S’enfuir au soleil
Et mourir ensoleillé

Aussi loin
Les hommes ont des envies de merveilles
Envie d’émerveiller
Et pourquoi pas s’offrir le soleil
Sourire ensoleillé
Les hommes ont des envies de merveilles
Envie d’émerveiller
Et pourquoi pas s’offrir le soleil
Sourire ensoleillé
S’enfuir au soleil
Et mourir ensoleillé



A tes côtés

Ce dimanche
Sous tes hanches
C'est l'éternité
Qui s'allume
Sous les plumes
Qu'on y a laissé
En atteste
Sans conteste
L'oreiller
D'une étreinte sans contrainte

C'est une mélodie à écouter la pluie, allongé à tes côtés
C'est une mélodie à écouter la pluie tomber

En découdre
Sous la foudre
N'est pas si aisé
Nos chemises
Sont soumises
À se chamailler
Chacun fesse
Puis caresse
Sa moitié
Qui dandine
Out ! In !

C'est une mélodie à écouter la pluie,  allongé à tes côtés
C'est une mélodie à écouter la pluie tomber

Quand la sève
Se soulève
D'onomatopées
Quelques brèves
Bribes rêvent
De s'y accoler
Quelle aubaine
Tu rengaines
Le baiser
Que je couche
Sur ta bouche

C'est une mélodie à écouter la pluie,  allongé à tes côtés
C'est une mélodie à écouter la pluie tomber



A ta nouvelle adresse

Comme un gong rayé d’un grand coup de cymbale
La nouvelle est tombée comme une pierre tombale
Arrachant une à une mes pensées fraternelles

J’étrillais mon squelette au son de cette voix
Qui hurlait dans ma tête « pourquoi m’as-tu fais ça »
Tandis que l’impuissance me piétinait le cœur

À la vie, à l’amour…

Ni contraint, ni forcé je maquille mon chagrin
Par des larmes cachées, par des sanglots éteints
Humilité touchant à la pudeur extrême

Je n’aurais survécu sans toutes ces barricades
Et quand rien ne va plus je refais la façade
Une pierre après l’autre. Après l’autre une pierre

A la vie, à l’amour
Que j’envoie chaque jour
Poussé par tous les vents
A ta nouvelle adresse

Aujourd’hui mes pensées, celles qui me torpillent
Vont à ce temps passé, oui, celui qu’on gaspille
A remettre à demain tous nos aveux d’amour

Je ferai mon ennemi, mieux, mon souffre-douleur
Du premier qui me dit « loin des yeux, loin du cœur »
Je lui ferai la peau et je ferai la paix

Pour la vie, pour l’amour

A la vie, à l’amour
Que j’envoie chaque jour
Poussé par tous les vents
A ta nouvelle adresse


 
Il n'y a pas de hasard


T'as de la peine
Nous c'est fini
Et de la peine
J'en ai aussi
J'ai mis en berne
Mes appétits
Mais j'aime pas la haine
J'aime trop l'Ami

Si j'ai trouvé cette mélodie
Quelque part dans ton lit
N'en fais pas toute une histoire
Il n'y pas de hasard
J'ai trouvé cette mélodie
Ce cadeau de la vie
J'en ai fait toute une histoire
Il n'y pas de hasard

J'ai de la fièvre
J'ai bien compris
Ces mots, tes lèvres
Le juste prix
L'ennui déferle
Sur mes envies
La lune est pleine
J'aime trop la nuit

Si j'ai trouvé cette mélodie
Quelque part dans ton lit
N'en fais pas toute une histoire
Il n'y pas de hasard
J'ai trouvé cette mélodie
Ce cadeau de la vie
J'en ai fait toute une histoire
Il n'y pas de hasard

Même si  je t'aime
Plus qu'on ne le dit
J'veux plus qu'on m'aime
J'aime trop la vie

Si j'ai trouvé cette mélodie
Quelque part dans ton lit
N'en fais pas toute une histoire
Il n'y pas de hasard
J'ai trouvé cette mélodie
Ce cadeau de la vie
J'en ai fait toute une histoire
Il n'y pas de hasard



Comme une bouteille à la mer

Heureux naufragé
Qui caresse les ondes
D'un souffle léger
Je traverse le monde

Une bagatelle
Ce chemin que je trace
La surface est telle
Que j'y trouve ma place

Je me sens...
Comme une bouteille à la mer
Qu'on aurait jetée dans la vie
Fragile autant que le verre
Mais cousu d'air et d'envie
De faire le tour de la Terre
Si l'inconnu m'est permis
Comme une bouteille à la mer

Les jours de survie
Je rationne les vivres
Mais combien de nuits
Avant de n'en plus vivre
La question honore
Dans le moindre des « Suds »
Et commence alors
Une vie d'interludes

Je me sens...
Comme une bouteille à la mer
Qu'on aurait jetée dans la vie
Fragile autant que le verre
Mais cousu d'air et d'envie
De faire le tour de la Terre
Si l'inconnu m'est permis
Comme une bouteille à la mer

Y a toujours ailleurs
Une case départ
Je serai à l'heure
Pour écrire mon histoire

Je me sens...
Comme une bouteille à la mer
Qu'on aurait jetée dans la vie
Fragile autant que le verre
Mais cousu d'air et d'envie
De faire le tour de la Terre
Si l'inconnu m'est permis
Comme une bouteille à la mer



Lascive

Pourtant lascive
Jamais lassée
Pas abusive
Désabusée
A la dérive
Sans arriver
Les jours se suivent
Sans s’oublier
Non, pas le temps de ne pas y penser

Un soir, un drame
Etre un objet
Qui brise l’âme
La destinée
Deux hommes infâmes
L’ont décidé
Méprisant femme
Et liberté
Alors non, pas le temps, pas le temps de ne pas y penser

Qu’importe alors
Qu’un accusé
Soit mis à mort
Ou condamné
La honte encore
Plus que jamais
Lui colle au corps
Salie, souillée
Non, pas le temps de ne pas y penser

Pourtant lascive
Jamais lassée
Les jours se suivent
Sans s’oublier
Elle reste assise
Les yeux baissés
Le cœur en ruine
Inhabité

Pourtant lascive
Jamais lassée
Non, pas le temps de ne pas y penser



Smilin' mélodie

On fredonnait à midi
Une smilin’ mélodie
Celle qui taraude et qui trotte
Dans nos têtes de linottes
Et ça fait encore un sourire
A ranger dans les souvenirs
On ramassait des coquillages
Sur la plage

Main dans la main tous deux
Avec le soleil dans les yeux
On regardait le ferry-boat
Quand il s’éloignait de la côte
On courait vite au bord de l’eau
On faisait « ohé du bateau »
En rêvant d’être du voyage
Sur la plage

On assistait, près de nous,
Aux premiers pas d’un petit bout
Une course interminable
Et quand il tombait sur le sable
Il trouvait un joli caillou
Celui-là brille comme un bijou.
Maman sera à son avantage
Sur la plage

On se faisait supporters
Dans un stade imaginaire
Où les garçons au volley-ball
Prenaient les filles sur leurs épaules
C’est elles qui smashaient le ballon
Pour gagner au jeu tout est bon
Il n’y avait qu’enfantillage
Sur la plage

Nos aînés à la pétanque
Se croyaient près des calanques
Faut dire qu’ils avaient la cote
Auprès des mamies qui tricotent
Elles accueillaient sous les  bravos
Le génie du moindre carreau
Pour séduire il n’y a plus d’âge
Sur la plage

On fredonnera toute la vie
Cette smilin’ mélodie
Celle qui taraude et qui tanne
Tous les smilin’ mélomanes
Qui vous offrent encore un sourire
A ranger dans les souvenirs
Pour qu’il y ait un ciel sans nuage
Sur la plage



En attendant la fin du monde

Armé d'un laisser-passer
Toujours la fleur au fusil
Errer comme un pauvre hère
S'en va gifler son utopie

Qu'aurons-nous laissé passer
Aux quatre coins de nos vies
On a embrassé les carrières
Et qu'est-ce qu'on a fait de lui

En attendant la fin du Monde
Cette nuit ma Joconde
On est en vie
On efface. On oublie, chérie
Cette lie nauséabonde
Et si j'abondais dans ton lit
En attendant la fin du Monde

Combien de nuits angoissées
Autant de jours asservis
A se demander comment faire
Au pays de « l'aquabonie »
Assez parlé du passé
Des lendemains interdits
Quand les « hiers » qu'on vénère
Font du gris des « aujourd'huis »

En attendant la fin du Monde
Cette nuit ma Joconde
On est en vie
On efface. On oublie, chérie
Cette lie nauséabonde
Et si j'abondais dans ton lit
En attendant la fin du Monde

Après le clash annoncé
Sous l'Adam, l'Eve assouvie
Sur une plaine encore fumante
Comme si tout était permis
Scande à la foule innocente
J'vais vous en faire un paradis
Juré les enfants sur vos têtes
Et cochon qui s'en dédit

En attendant la fin du Monde
Cette nuit ma Joconde
On est en vie
On efface. On oublie, chérie
Cette lie nauséabonde
Et si j'abondais dans ton lit
En attendant la fin du Monde

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