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Paroles et musiques : Axel Chill


Est-ce indécent

L’amour
Que l’on ressent
Trouve sa source naissant
Incandescent
Il nous tourne les sangs
Est-ce indécent
L’amour que l’on ressent

Un jour
Dans la faiblesse
N’a plus de sens et de cesse
Qu’une tendresse
A mille et un pour cent
Est-ce indécent
L’amour que l’on ressent

Un jour
Il nous traverse
Nous renverse
D’un souffle
Une caresse infinie

L’amour
Comme le néant
Un océan
Comme l’opéra
Comme une symphonie
Défie le temps qui passe
Pas si loin d’ici

L’amour
Que l’on ressent
Poursuit sa course laissant
Adolescent
Nous faisons l’innocent
Est-ce indécent
L’amour que l’on ressent

Un jour
Quand la paresse
N’est plus qu’essence de liesse
D’allégresse
Comme deux sœurs de sang
Est-ce indécent
L’amour que l’on ressent

Un jour
Il nous traverse
Nous renverse
D’un souffle
Une caresse infinie

L’amour
Comme le néant
Un océan
Comme l’opéra
Comme une symphonie
Défie le temps qui passe
Pas si loin d’ici



Jusqu'à la lune
 
Quand les foudres de guerre
Seront tombés des nues
Dans une ère sanguinaire
Sans que le sang n’afflue
Pour retrouver le temps
Celui des éphémères
Inspirés par le vent
Guidés par la lumière

Nous irons jusqu’à la lune
Nous irons sidéraux, sidérales
Chevaucher les uns, les unes
Le sillon filant d’une autre étoile

En femmes singulières
En hommes résolus
Soufflant sur la poussière
De ce temps révolu
En rejoignant le camp
Des être ordinaires
Inexorablement
Celui des solidaires

Nous irons jusqu’à la lune
Nous irons sidéraux, sidérales
Chevaucher les uns, les unes
Le sillon filant d’une autre étoile



Comment vivre sans femmes
 
Moi je me bile pour des trucs à cents balles
Elle s’emballe pour des choses débiles
Qu’on jette l’éponge ou sur le feu l’huile
C’est malhabile quoique l’on fasse
C’est le vertige à tous les étages
Les commérages font de la voltige
Et puisqu’on ne se pige on tourne la page
Et tout ça ce n’est pas un drame
 
Comment vivre sans femmes, comment même y penser
Oublier les plaisirs et plus rien à varier
C’est du rire et des larmes, bien des emmerdements
Oui mais vivre sans femmes allez savoir comment
 
Je suis livide quand elle est cigale
Elle se régale. On court au suicide
En général quand elle dilapide
Je suis docile. Un vrai scandale
Mais c’est la crise si je ne m’écrase
Y a de l’eau dans le gaz. Elle n’en fait qu’à sa guise
Alors on se fait la bise, la gueule ou la malle
Et tout ça ce n’est pas un drame
 
Comment vivre sans femmes, comment même y penser
Oublier les plaisirs et plus rien à varier
C’est du rire et des larmes, bien des emmerdements
Oui mais vivre sans femmes allez savoir comment
 
Une ride dépasse et elle se dérobe
Elle passe une robe, elle se déride
Elle prend la mouche quand elle se sent quiche
Je la dis belle, elle prend la pause
Je la rassure, elle m’envoie sur les roses
Et là je vous jure qu’il faut se la farcir
Mais puisqu’on partage le meilleur comme pire
Tout ça ce n’est pas un drame
 
Comment vivre sans femmes, comment même y penser
Oublier les plaisirs et plus rien à varier
C’est du rire et des larmes, bien des emmerdements
Oui mais vivre sans femmes allez savoir comment
 
Si par malheur un jour elle m’échappe
Que je passe à la trappe ou qu’elle me prenne en grippe
Et qu’enfin je m’en tape ou qu’alors je m’agrippe
Tout ça ce n’est pas un drame
 
Comment vivre sans femmes, comment même y penser
Oublier les plaisirs et plus rien à varier
C’est du rire et des larmes, bien des emmerdements
Oui mais vivre sans femmes allez savoir comment



Après tout
 
Pour sauver cet amour
Qu’elle avait mis des jours
À taillader en pièces
Qu’elle avait mis des nuits
À caresser d’ennui
Une erreur de jeunesse
 
J’ai supplié mon cœur
De pardonner ses heures
Et ses jours de faiblesses
Après tout
 
Pour échapper au monde
Celui des plus immondes
Celui des « pourquoi faire »
J’ai emboité le pas
Celui des « pourquoi pas"
Pourquoi ne pas le faire
 
J’ai supplié mon cœur
De pardonner ses heures
Et ses jours de faiblesse
Après tout
 
Pour arriver enfin
Au sommet des confins
A l’apogée la liesse
J’aurais banni la haine
J’aurais semé la graine
Du fruit de la tendresse
 
Et je supplie mon cœur
De pardonner mes heures
Et mes jours de faiblesses
Après tout
 
 

Par ici
 
Je me sens plus léger
Quand tu me désarmes
Si tu veux me trouver
Je suis sous le charme
Je peux me transporter
Je rêve et je vague
Je surfe sur la vague
Qui va tout emporter
 
Je suis souvent passé par ici
Tu es sûrement passée par ici
Nous sommes repassés par ici
Et l’amour est passé par ici
 
Mes craintes sont figées
Mes affres se fanent
Quand ils sont avoués
Mes doutes se tannent
C’est par vent ce porté
Que j’atteins le graal
Quand souffle la rafale
Qui va tout emporter
 
Je suis souvent passé par ici
Tu es sûrement passée par ici
Nous sommes repassés par ici
Et l’amour est passé par ici
 
Quelque chose a changé
C’est une certitude
Mon âme irraisonnée
Prend de l’altitude
 
Je suis souvent passé par ici
Tu es sûrement passée par ici
Nous sommes repassés par ici
Et l’amour est passé par ici
 
Je me sens plus léger
Quand tu me désarmes
Si tu veux me trouver
Je suis sous le charme



Désordre dans la vie d'un ange
 
Tous les prophètes, tous les pontifes
Les demi dieux maladifs
Dans la dérive des croyances
Ont mis le feu, ont mis l’urgence
À l’arbre de la connaissance
 
Les ailes croisées sur l’autel
Dan son esprit tout se mélange
Désordre dans la vie d’un ange
 
Pendant ce temps, sur la planète
Certains ne sont pas à la fête
Ils ont peur de ce qu’ils deviennent
De cette mise en quarantaine
De cette vie, chacun la sienne
 
Il a levé les ailes au ciel
Et supplié ce monde étrange
Désordre dans la vie d’un ange
 
Abandonner, quitter le chœur
De cet archange de malheur
Revenir à l’essentiel
Être infidèle à contre cœur
Pour effacer toutes ces douleurs
 
Il a soudain baissé les ailes
Oublié dieu et ses louanges
Désordre dans la vie d’un ange



Désinvolte
 
Sur le chemin mouillé, il y a des bottes
De tous genres, toutes sortes, entrelacées
N’en déplaise aux sottes en déshabillé
Dérapant, des ratés décapotent
Au prix d’un tête à queue souillé
Ils s’emploient, elles s’inspirent, ils s’emportent
Option cabriolet
 
Ça réconforte
Faut dérailler
Ça conforte dans l’idée
Qu’ils s’adonnent, abandonnent là quelques baisers
Poussés par un vent de révolte
Dans ce tourbillon désinvolte
C’est tout l’amour que je récolte
 
C’est marrant ces manies, ces marmottes
Au cœur du fond du bois, terrées
Au bois, du fond du cœur
Pas à l’œil mais du doigt si joliment interpellées
Les jolis cœurs endimanchés laissant derrière eux les pleurs
La maman, les enfants, la marmaille
Au bercail rentrant
Forcené souriant aux yeux hagards d’un nouveau né
 
Ça réconforte
Faut dérailler
Ça conforte dans l’idée
Qu’ils s’adonnent, abandonnent là quelques baisers
Poussés par un vent de révolte
Dans ce tourbillon désinvolte
C’est tout l’amour que je récolte
 
 
Sur le chemin mouillé, il y a des bottes
De tous genres, toutes sortes, entrelacées
N’en déplaise aux sottes en déshabillé
N’en déplaise aux miennes, à coté, posées
Dans ce tourbillon désinvolte
C’est tout l’amour que je récolte
L’amour que je récolte
C'est tout



L'autre rive
 
On oublie
Les serments
Les promesses
Dans le bruit
Des tourments
Des faiblesses
On compose
On suppose
Que c’est notre histoire
Pauvres hommes
Que nous sommes
Au hasard
 
Mais il est temps qu’on vive
Qu’on arrive à rejoindre l’autre rive
De ce monde à la dérive
Qui nous tend la main
Qu’on se livre, se délivre
Qu’elle que soit la fin du livre
Qu’on l’écrive
Mais que l’on s’aime enfin
 
Comme un fil
Une trame
Un décor
Faire un deal
Entre l’âme
Et le corps
Sans regrets
Sans émoi
Juste comme un prince
Plus jamais
Comme un roi
Qu’on évince
 
Mais il est temps qu’on vive
Qu’on arrive à rejoindre l’autre rive
De ce monde à la dérive
Qui nous tend la main
Qu’on se livre, se délivre
Qu’elle que soit la fin du livre
Qu’on l’écrive
Mais que l’on s’aime enfin
 
Quoiqu’il arrive
Je rejoindrai l’autre rive



Le rempart
 
C’est un grain de beauté
Que ce vaisseau de pierre
Qui regarde la mer
Comme une sentinelle
 
Belle
Le jour une citadelle
Belle le soir
Ma ville est un rempart
 
Sur le bord de la terre
Ses lignes se devinent
Les courbes qu’elles dessinent
Sont de sable et sel
 
Belle
Le jour une citadelle
Belle le soir
Ma ville est un rempart
 
La cathédrale veille
Au milieu du rocher
L’aiguille du clocher
Lui éventre le ciel
 
Belle
Le jour une citadelle
Belle le soir
Ma ville est un rempart
 
Dans les rues se soulèvent
Des pavés qui aiguisent
Les talons qui s’épuisent
Aux pieds des demoiselles
 
Belle
Le jour une citadelle
Belle le soir
Ma ville est un rempart
 
L’histoire a fait des siennes
Des ruines du passé
C’est un oiseau blessé
Qui redéploie ses ailes
 
Belle
Le jour une citadelle
Belle le soir
Ma ville est un rempart
 
Il plane comme un ange
Un vent de liberté
Sur ce grain de beauté
Farouche et sensuelle
 
Belle
Le jour une citadelle
Belle le soir
Ma ville est un rempart



Ma substance illicite
 
Tu m'allumes
Tu mets le feu en moi
Quand l'énergie se consume
Mais je ne suis pas dupe
Je ne vois plus personne
Car je ferme les yeux
Lorsque tu m'emprisonnes
 
Et plus je me dis non
Plus je me dis pourquoi 
Pourquoi céder à la raison
Quand on peut faire n'importe quoi
 
Depuis que tu existes
Il suffirait d'un rien
Pour que jamais je ne résiste
Peut-être bien que j'atteins la limite
Tu es ma substance illicite
Pour être ailleurs, pour être bien
 
Tu m'allumes
Tu es maître de moi
En quelques mots tu m'assumes
C'est mon adrénaline
Comme le vin qui enivre 
Comme une potion magique
C'est ma douceur de vivre
 
Et plus je me dis non
Plus je me dis c'est toi...oui c'est toi
Qui me fait perdre la raison
Qui me fait faire n'importe quoi 
 
Depuis que tu existes
Il suffirait d'un rien
Pour que jamais je ne résiste
Peut-être bien que j'atteins la limite
Tu es ma substance illicite
Pour être ailleurs, pour être bien



A la folie
 
Un brin de folie danse
Au bras de la belle utopie
Au milieu d’une foule immense
Qui danse avec lui
Dans le berceau de l’insouciance
La bienveillance fait des petits
Le mépris de l’indifférence
Est une lutte sans merci
C’est une lutte sans merci.
 
Moi qui venait d’un monde à l’agonie
Moi qui rêvait d’un monde en harmonie
Mon Dieu qu’importe quelle époque on vit
S’il suffisait qu’on rêve à la folie
 
Un grain de folie roule
Laisse une trace dans l’esprit
Celle de l’audace qui s’enroule
Tout autour de lui
Dans les méandres de la foule
C’est le soleil après la pluie
Et c’est ainsi que le vin coule
À nos combats, nos ennemis
À nos combats, nos ennemis
 
Moi qui venait d’un monde à l’agonie
Moi qui rêvait d’un monde en harmonie
Mon Dieu qu’importe quelle époque on vit
S’il suffisait qu’on rêve à la folie
 
 
A la folie je chante
Je gronde une ode à la folie
Je ne changerais pour rien au monde
D’épaule mon fusil
Et toi mon épaule avenante
Garde le chien de mon fusil
Toujours le doigt sur la détente
 
Moi qui venait d’un monde à l’agonie
Moi qui rêvait d’un monde en harmonie
Mon Dieu qu’importe quelle époque on vit
S’il suffisait qu’on rêve à la folie



A l'océan
 
Il n’a pas beaucoup dormi
C’est aujourd’hui
Dimanche et le jour se lève
C’est un drôle de sentiment
Comme un enfant
Il ne veut pas quitter son rêve
Et là sous ses yeux rougis
Ainsi va la vie
Qui s’enfuit par la fenêtre
Comme une photo qui jaunit
Ainsi va la vie
Qui de son temps n’est plus maître
 
Il marche au bras des amis
Ils sont gentils
Leur empathie le soulève
Ils ont croisés des passants
Ils sont contents
Il y a beau temps sur la grève
Sur le pavé qui verdit
Ainsi va la vie
Le temps efface les êtres
Comme une photo qui jaunit
Ainsi va la vie
On se reverra peut-être
 
Sur l’écume qui blanchit
Ainsi va la vie
Les corps et les cœurs se serrent
Comme une photo qui jaunit
Ainsi va la vie
Et les cendres de son père
A l’océan

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